L'Amérique est aussi un roman québécois (Vues de l'intérieur) La mer, au feu (Noroît) La mer, au feu (Noroît) Ciel a Outrances  
         
La mer, au feu Les Rouleurs Les Rouleurs La Femme Furieuse  
         
Amandes et Melon Amandes et Melon Ciel a Outrances Petites violences  
         
Petites violences Les Rouleurs La Femme Furieuse Amandes et Melon  
         
 
 

 

 




L'Amérique est aussi un roman québécois (Vues de l'intérieur)

Éditions Nota bene, collection La ligne du risque, Montréal, 2022, 250 p.

ISBN : 978-2-89518-802-5.

Madeleine Monette trace un parcours d'écriture exemplaire depuis une quarantaine d'années. Dans son exil new-yorkais où elle vit sa condition particulière de migrante, elle habite et incarne de façon singulière la langue et la culture québécoises. Parmi les voix exilées de notre littérature, la génération d'Anne Hébert regardait le Québec depuis l'Europe, tandis que celle de Madeleine Monette fait corps avec une Amérique à la fois différente et semblable, surtout par son urbanité dont l'hybridité infinie la fascine. On connaît Madeleine Monette par ses romans et sa poésie, mais voici qu'on la découvre comme une essayiste de premier plan, tout en nuances, attentive à ces arrachements bénéfiques qui l'éloignent au quotidien de sa culture d'origine, pour mieux l'en rapprocher dans l'écriture.

Éditions Nota bene




Skatepark

Éditions Mains libres, Montréal, 2021, 471 p.

ISBN : 978-2-925197-00-3.

Troisième édition d'un livre fort et très actuel, dont « le portrait plein d'attention d'adolescents livrés à eux-mêmes dans la solitude urbaine, dans leur jeunesse sauvage et abîmée », s'inscrit dans une « histoire d'apprivoisement », nous dit Véronique Rossignol de Livres Hebdo. Coup de cœur du quotidien Libération en France. Lecture conseillée dans la section « C'est à lire » de Liberté-Hebdo en France.

Une jeune chanteuse qui ne se débrouille pas trop mal dans la vie. Un nouvel amoureux aussi attentionné qu'évasif. Et un garçon qui survit à peine à son enfance, prêt à sombrer dans l'errance. Pour les trois personnages principaux de ce roman, un délit sans conséquence entraîne une rupture, tandis qu'un crime grave permet un rapprochement.

Skatepark est un roman sur la bienveillance nécessaire entre adultes et enfants, sur la difficulté de donner suite à nos bonnes intentions et sur la présomption d'honnêteté dans les rapports amoureux. Il met en scène une femme pour qui l'amour risque d'être un marché de dupes, et un garçon qui est un nid de tragédies. Arièle cultive sa voix d'opéra comme elle ferait de la musculation, sans jamais vouloir monter sur une scène, mais cette voix est la dépositaire de ses états affectifs et le fil de son histoire. Avec l'enfant au sac à dos, un mordu de patin extrême et un fervent de rap, Arièle devient une avocate de l'intime. Entre son nouvel amant beau parleur et ce garçon qu'on surnomme Mioute (de l'anglais mute ou muet), elle arrive à soutenir l'imagination des autres, tant dans la sincérité que dans le mensonge.

Éditions Mains libres

 




La mer, au feu / A Sea Fire

Éditions du Noroît, Montréal, 2020, 56 p.

ISBN : 978-2-89766-226-4.

La mer, au feu / A Sea Fire, texte de Madeleine Monette accompagné de gravures et collages de l'artiste française Véronique de Guitarre. D'abord réalisé à Paris en 2017 sous la forme d'un livre d'artiste.

La suite poétique « La mer, au feu », écrite après le passage de l'ouragan Sandy sur la côte Atlantique en 2012, puis traduite par la poète Oana Avasilichioaei, a donné lieu à un échange généreux où le texte et l'image se portent l'un l'autre.

La mer, le feu. Des ouragans ravagent des îles, des campagnes, des villes. Porto Rico, Saint-Martin, la France, l'Inde, le Portugal... Des incendies détruisent des forêts, des champs agricoles, des villages. L'Australie, l'Alaska, la Californie... La mer, au feu. Un regard à ras de terre, de mer et de corps sur l'un de ces sursauts dévastateurs du climat, quand l'eau et l'électricité provoquent un vaste incendie à Breezy Point près de Manhattan, au milieu d'inondations à marée haute.

La suite poétique
« La mer, au feu » a été nominée pour le Prix d'excellence en poésie de la SODEC.

« ...dans la fournaise flottante, le nid crépitant rentre en lui-même, protégé par des débordements de mer grandissante... »

« ...éblouissements de bombes en cage dans les charpentes grillées sur pied, l'incendie règne encerclé par des torrents d'océan, jusqu'à l'immobilité d'un matin de braises éparses, foyers fumants à fleur de sol... »

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Éditions du Noroît


La mer au feu / A Sea Fire. Text by Madeleine Monette with engravings and collages by French artist Véronique de Guitarre. First created in Paris as an artist book in 2017.

The poetic suite « La mer, au feu », written after Hurricane Sandy struck the Atlantic coast in 2012, then translated by poet Oana Avasilichioaei, gave rise to a generous exchange where text and image carry one another.

The sea, the blaze. Hurricanes ravage islands, coastal areas, cities. Puerto Rico, Saint Martin, France, India, Portugal... Fire destroys forests, rural areas, villages. Australia, Alaska, California... The sea, fire! Another devastating climate spasm, when water and electricity ignite a vast fire amid flooding at high tide, near Manhattan in Breezy Point. An unsettling look at the impact of climate change, flush with earth and sea.

The poetic suite "La mer, au feu" was short-listed for the SODEC Excellence in Poetry Award.

"...in the floating blaze, the crackling nest shuts itself in, isolated by the outbursts of the growing sea..."

"...explosions of light caged inside scorched wood frames, barely standing, until a still morning of scattered embers, smoldering mounds in the sea earth..."

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Éditions du Noroît

 




LA MER, AU FEU / A SEA FIRE

Signum Editions, Paris, 2017.

Ce livre d'artiste a été conçu et réalisé par Madeleine Monette et la plasticienne française Véronique de Guitarre. L'ouvrage contient sept gravures originaux avec collages, et une traduction en vis-à-vis de la poète Oana Avasilichioaei. Il a été tiré à vingt-quatre exemplaires numérotés de 1 à 24 et six exemplaires hors-commerce numérotés de I à VI. Papier artisanal et impression sur presse typographique. Boîtier en Altuglas. Collection patrimoniale de livres d'artiste de BAnQ.

  • La suite poétique La mer, au feu a vu le jour après le passage de l'ouragan Sandy sur la côte est des États-Unis en 2012. Devenu cyclone post-tropical, Sandy a provoqué un grand incendie à Breezy Point, au milieu d'inondations à marée haute. Dans cette petite localité au bord de l'Atlantique, non loin de Manhattan, plus de 130 maisons inondées et en feu. Un autre sursaut ravageur du climat. L'impact du changement climatique à ras de mer et de terre.

This artist book was conceived and realized by Madeleine Monette and the French visual artist Véronique de Guitarre. It contains seven original engravings with collages, and an English translation by poet Oana Avasilichioaei. The twenty-four copies of the work numbered from 1 to 24 and the six private copies numbered from I to VI are letterpress printed on artisanal paper, and presented in an Altuglas box. BAnQ's Heritage Collection of Artist Books.

  • The poetic suite La mer au feu /A Sea Fire was written after Hurricane Sandy struck the East coast of the United States in 2012. As a post-tropical cyclone, Sandy caused a vast fire in Breezy Point, amid flooding at high tide. In that small community by the Atlantic Ocean, not far from Manhattan, more than 130 houses were flooded and on fire. Another devastating climate spasm. The impact of climate change, flush with earth and sea.

Quelques images de La mer, au feu / A Sea Fire :

La mer au feu 1 La mer au feu 2
La mer au feu 3 La mer au feu 4

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SKATEPARK

Galaade Éditions, Paris, 2015, 480 p.

ISBN : 978-2-35176-360-5
ISBN EBOOK : 978-2-35176-361-2

Skatepark est une histoire d'amour, celle d'une jeune femme sans enfant pour un adolescent en difficulté, qu'elle va sauver grâce à la musique et à l'écriture. L'histoire commence le jour où, alors qu'elle vit avec le mystérieux Sydney une relation qui ressemble fort à un marché de dupes, Arièle repère un enfant de treize ans qui oublie son sac à dos dans le métro. Elle décide de le lui rendre et le retrouve dans un skatepark. Dès qu'il l'aperçoit, il la fuit, mais c'est sans compter sur la détermination d'Arièle, qui se lance dans une véritable enquête sur le gamin dont le langage, les codes et l'assurance la fascinent. Jusqu'au jour où elle est témoin d'un crime horrible. Arièle finit par s'impliquer dans l'affaire, se faisant toujours plus proche du petit Chalioux.

Avec ce roman urbain grave et lumineux, où l'intrigue parfois légère mais bouleversante s'allie à une écriture aussi précise que sensible pour dire la bienveillance nécessaire entre adultes et enfants, Madeleine Monette nous entraîne dans la solitude des villes contemporaines et explore la complexité de nos motivations les plus intimes.

Ce livre est paru pour la première fois en 2007 sous le titre Les Rouleurs.

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Synopsis du roman
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Skatepark est un « coup de cœur » du quotidien Libération, le 19 mars 2015, jour de l'inauguration du Salon du livre de Paris. Libération a également proposé Skatepark à ses lecteurs dans sa chronique « Que faire ce week-end… » du 13 mars 2015.

                                               Libération, Paris



« …l'intensité de l'histoire ne vient pas des scènes les plus spectaculaires, mais plutôt de la tension trouble construite autour du personnage principal. (…) Dans cette histoire d'apprivoisement, le plus réussi est d'ailleurs le portrait plein d'attention de ces adolescents livrés à eux-mêmes dans la solitude urbaine, leur jeunesse sauvage et abîmée, leurs "corps sans trop d'histoires encore ni trop de mensonges". »

                                               Livres Hebdo, Paris



« …une écriture véritablement habitée, très riche, très dense, que Madeleine Monette articule de manière presque poétique. »

« … le chant. C'est peut-être cet aspect-là du texte qui m'a le plus plu… le rapport à la voix, le rapport à la capacité qu'a un corps de dire, par un souffle, tout ce qu'il recèle, tout ce qui est tapi en lui […]. Et le roman cherche à amener cette voix à affleurer. »

« Il y a une profondeur, une intensité d'évocation, une tentative de la part de Madeleine Monette de coller au plus près de ce qu'il y a d'indicible en chacun, au plus près de cette fêlure qui renvoie le plus souvent d'ailleurs à l'enfance qui est ici convoquée à travers la figure de Mioute, mais dont Arièle est elle-même porteuse. »

                         Radio Campus Lille, France

 

« Madeleine Monette excelle à définir une situation, une atmosphère, un personnage. Des mots qui savent tout dire : les bonds, glissades et virevoltes du skate, le choc-valse-hésitation avec Sidney, les solitudes dans les villes contemporaines, le quotidien, l'ordinaire ou l'eau-forte de l'angoisse (l'enfant pendu par les pieds au-dessus du vide d'une barre d'immeubles), les fêlures des choses et des êtres, les déchirures de l'enfance (les relations entre une mère et son fils).

Plume aérienne d'une minutie visuelle et d'une clarté musicale qui n'abolit pas pour autant l'inquiétude qui creuse par moments ses pages. [...]. Un livre qui se fait une haute idée du lecteur qui, une fois la dernière page tournée, s'interroge : "connaît-on réellement les personnes qui nous entourent ?" »

                               Liberté-Hebdo, France

 
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« Arielle, trentenaire aérienne qui partage sa vie entre plusieurs boulots liés à ses capacités incroyables de chanteuse, et diverses rencontres qu'elle encourage puis refroidit, croise un jour la route d'un jeune adolescent manifestement perdu… Entre ces deux-là commence un curieux jeu de chat et de souris, où celui qui aide l'autre n'est peut-être pas celui qu'on croit.

De son écriture foisonnante, souvent surprenante, pleine d'images qui détonnent et enrichissent notre regard, la canadienne Madeleine Monette nous offre un beau roman sur la dureté de la vie qui fauche certains d'entre nous au cœur de l'enfance, sur la fragilité de l'amour aussi, et sur la beauté du chant surtout ! »

                         Mélanie Cartier, Librairie Atout-Livre, France (www.lalibrairie.com et www.initiales.com)


« Un roman délicat et singulier qui nous raconte la rencontre d'une jeune femme et d'un adolescent paumé, hanté par la violence. C'est aussi l'histoire d'un fait divers qui pose la question du traitement par la société d'un enfant meurtrier, de la possibilité d'une rédemption.

L'écriture est particulière (l'auteure, québécoise, habite New York depuis plusieurs années), il s'agit de français donc mais très différent de ce qu'on lit habituellement, ce qui fait aussi l'intérêt de ce roman ! »

                         Colybris89, Bibliothèque de L'Yonne, France

« Pourquoi (l'enfant) l'a-t-il instantanément touchée? Comment deviner l'intensité de la relation qu'elle développera avec lui? (…) Avec son talent si particulier pour scruter l'âme humaine, Madeleine Monette explore les blessures de l'enfance avec une grande acuité doublée d'une réelle empathie qui confère au roman une lumière bienveillante. Réconfortante dans l'âpre décor d'une grande cité moderne. »

                         Chrystine Brouillet, chaîne TVA

 

« Skatepark rappelle ces immenses fresques que brossent les artistes de l'aérographe sur les murs des villes. »

« À lire ou à relire impérativement. »

                         Le Canada français



« Une histoire de confiance et d'apprivoisement, d'enfance meurtrie et de salut […] servie par l'écriture toujours dense, travaillée et sensible de Madeleine Monette. »

                         Le Devoir



« L'écriture demeure à l'avant-plan, faisant avancer l'intrigue autant que l'action. »

    La Presse



« Un roman vraiment magnifique, intéressant à lire autant pour la réflexion sur les enfants mal aimés que pour le regard bienveillant que l'auteure pose sur eux. Et pour l'écriture élégante et lumineuse de Madeleine Monette. »

    « Arts et lettres », Radio VM

 

« Skatepark est un roman de frémissements, de longues reptations qui cernent cette blessure qui se cache dans l'enfance et qu'il faut empoigner un jour ou l'autre. »

    Le Quotidien


(Voir également ci-après les extraits des critiques portant sur Les Rouleurs.)





CIEL À OUTRANCES

Editions l'Hexagone, Montréal, 2013, 112 p.

ISBN : 978-2-89648-029-6

Dans le sillage de grandes catastrophes de notre temps, des personnages prennent forme à New York, en proie à une tragédie qui nous projette, sans ménagement ni pudeur, vers d'autres convulsions collectives et intimes. Saisis au plus près de leur corps à vif, ils pourraient être japonais, haïtiens, iraquiens…

Forte, percutante, l'écriture de Madeleine Monette opère une singulière fusion de la fiction et de la poésie. Au creux de l'instant historique, elle se charge d'émotions brutales pour faire appel à l'empathie, à une compassion essentielle.

« Ce recueil de poèmes ancré dans l'actualité du début de ce siècle, écrit Madeleine Monette, m'a permis de reconsidérer la narrativité, de la ressentir autrement. Des fragments d'histoires se juxtaposent, avec une concision forcément étrangère au texte romanesque. Mais puisque pour moi chaque mot d'un roman porte le poids de tout le texte, je ne pouvais qu'aimer la densité du poème. Par ailleurs, j'ai écrit Ciel à outrances portée par la conviction qu'il faut non seulement se souvenir, mais encore imaginer. »


Lire extrait – Écouter « Le lait du ciel », « Le corps panique » et « Élan vital »
Achat

« Romancière aguerrie, Madeleine Monette reprend la plume de la poète et publie, pour la deuxième fois dans nos pages, une suite poétique [tirée du recueil Ciel à outrances] au fort pouvoir évocateur. Elle signe Le Corps panique, une poésie narrative poussée d'un seul souffle, très rythmée, qui nous fait penser au New York d'aujourd'hui, où elle vit. Quelque chose de viscéral et de vertigineux, visiblement, anime cette écriture qui se développe à la frontière du béton et du verre. »

                                               Stéphane Despatie, Exit


« Aujourd'hui, c'est avec un recueil de poésie [que Madeleine Monette] aborde un sujet aussi personnel qu'universel, celui du désastre du monde moderne, dont le point de bascule se situe le 11 septembre… »

«Le lecteur passe de l'histoire de personnages affectés indirectement par l'événement, en périphérie de la catastrophe, à des situations concrètes qui nous amènent au cœur de la tragédie, au centre même de la mort. Cette alternance rythme le récit, faisant de cette suite poétique une narration fluide dont les fragments divisibles sont autant d'expériences contemporaines reflétant une certaine tragédie du quotidien. [..]

« Mélodie vibrante de la ville, le texte frémit… La confusion de flammes aveuglantes, de poussière asphyxiante, de métal suintant […] est parfois autant celle du New York de 2001 que celle de l'Alep de 2012. »

« Loin d'un pathos qui nierait la souffrance par sa superficialité… un style économe mais précis… Les métaphores s'enchaînent… dans un rythme aussi vertigineux que les tours effondrées... »

                         Laurence Cornet, Le Devoir


« Avec beaucoup de plaisir, je vais vous parler de Ciel à outrances de Madeleine Monette, qui vient de paraître à l'Hexagone. En fait la poète vit à New York. C'est une ville très marquée de catastrophes venues du ciel. Qu'on pense au 11 septembre ou à l'ouragan Sandy, entre autres. Avec sa poésie très, très incarnée, Monette nous parle de la douleur et de la stupeur collectives. Et elle évoque des blessures plus intimes. En fait, tout ça donne un recueil d'une très grande humanité, où la beauté de l'écriture apporte un baume aux plaies d'un monde saccagé. »

    Manon Trépanier,
    « La Librairie francophone », France Inter (radio)


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L'auteure narre des vies et des situations concrètes dans un vertige d'images tragiques. (…) Les métaphores belles et uniques de Monette (…) actualisent, tel un œil de caméra devenant « l'œil sur la langue » (…) un réel catastrophique pour un individu ou des hordes de gens qui ressemblent à chacun d'entre nous. »

    Anne Peyrouse, Québec français

 

« Il y a les gifles qu'on regrette d'avoir reçues, celles qu'on aurait souhaité avoir le courage de donner, et puis il y a les autres: celles qu'on n'espérait plus. Rien ne me préparait à la gifle esthétique que Madeleine Monette m'a flanquée (je le dis avec la plus grande gratitude) à la lecture de son dernier ouvrage Ciel à outrances […]

Cette écriture d'une précision chirurgicale, jamais sentimentale, souvent décapante, instruite comme celle de Yourcenar, interrogée par la blessure comme celle de Duras, elle la met à présent au service d'un projet poétique d'une ambition qu'on aurait pu qualifier d'insensée […]

[…] de ce cri, elle a préféré faire un poème, un long et généreux poème narratif, un oratorio en douze chants qui m'atteint un peu plus à chaque lecture. Si l'on a eu raison de dire que ses romans sont écrits comme des poèmes, j'ai l'audace de dire qu'elle signe ici un poème qui est peut-être son plus grand roman (à ce jour). Elle parle dans ces pages la langue esthétique d'Artaud qui exige que le théâtre soit «un signe à travers les flammes»; dans sa lecture des signes de l'hécatombe, Madeleine fait mentir (le temps d'un poème) l'aphorisme de Theodore Adorno pour qui «toute poésie après Auschwitz est un geste barbare». Dans Ciel à outrances, la poésie est un geste civilisateur et la mort, Madeleine nous le rappelle, est toujours et déjà l'affaire des vivants.

ll n'y a pas de Rilke sans la Première Guerre mondiale, probablement pas d'Auden sans la Deuxième, comme quoi les grandes catastrophes dont nous sommes les héritiers n'arrivent jamais seules : elles entraînent avec elles ce que Robert Frost a appelé «le plaisir de l'ultériorité». Qu'elle le veuille ou non, Madeleine participe à cet effort ni consolateur, ni opportuniste; depuis les décombres, elle parle aux vivants. Qu'on me pardonne mon name-dropping poétique: c'est l'enthousiasme, celui de l'admiration pure, qui me fait écrire.

[…] douloureusement musical, et tonique, et dantesque… un poème symphonique, cauchemardesque, qu'il fait mal de lire parce que la beauté est toujours une affaire difficile, singulière […]

Ces poèmes-là sont faits pour être dits, joués presque. C'est un livre qui demande à être lu, une gifle à la fois, une gifle qui invite à tendre l'autre joue: et à haute voix, please. »

    Simon Fortin, Estuaire

[…] la relation ambivalente que Madeleine Monette entretient avec la métropole new-yorkaise […] fonde en clair la profonde résonance poétique de Ciel à outrances. […] la poésie prend ici un aspect essentiellement fraternel, pour reprendre une idée chère à Paul Éluard (L'évidence poétique, 1937), en ce sens qu'elle dépasse "l'horizon d'un homme" pour rejoindre "l'horizon de tous" (1947). La fraternité se dégageant de Ciel à outrances participe en grande partie de sa fine structure, qui, telle une symphonie, se laisse diviser en quatre mouvements se répondant en échos. […]

[…] Ciel à outrances se présente non seulement comme un hommage aux victimes du 11 septembre et comme une méditation sur les conflits contemporains, les dévastations de notre époque, l'emprise du passé sur le présent et l'avenir, et la nécessité de l'art, mais aussi, et peut-être surtout, comme une invitation à la rencontre d'autrui dans l'imagination, là où s'activent compréhension et compassion.

Comment peut-on marteler du beau avec du laid? Comment peut-on entrevoir du bonheur dans les abysses du malheur? Il faut lire, selon moi, le premier recueil de poésie de Madeleine Monette pour y trouver des éléments de réponse.

Emir Delic, Cincinnati Romance Review

 

« …un recueil absolument extraordinaire, qui est tout à fait d'actualité. Il s'intitule Ciel à outrances et est paru chez L'Hexagone. Je dis « d'actualité » parce qu'il parle des attentats du 11 septembre et des attentats terroristes qu'il y a un peu partout à travers le monde. C'est un livre que je trouve bouleversant. »

Josée Bonneville, Radio VM

 

« Or voilà que [Madeleine Monette] publie un premier recueil à l'Hexagone dont les vers me semblent largement inspirés par la vie à New York […]. Finement ciselés, chacun des douze poèmes s'intéresse à un aspect de la réalité urbaine tel que ressentie par un « je », un « elle », un « il » […] dans un univers où rien n'est à la mesure d'un seul être humain. […] l'après 11 septembre 2001 ne suffit pas à cicatriser les blessures à l'âme des êtres, c'est-à-dire à leur personnalité individuelle et sociale. […] Une écriture qu'on apprécie encore et encore. »

Jean-François Crépeau, Le Canada français

 

"…a stunningly powerful collection of twelve poems… [Monette's] talent as an award-winning novelist is clear in this, her first foray into poetry as one is deeply drawn into the lives so dramatically altered by the attacks. […] the poems take hold of the reader from the very start and help one to not only remember, but more importantly, imagine and feel the range of emotions of those so directly impacted by that fateful day.

It is truly impossible to indicate which of the twelve poems is the most forceful in its effect. […] Even the titles of the poems […] will cause one to pause and reflect as Monette's words are so carefully chosen that their meaning is overtly compelling."

Eileen Angelini, Women in French Studies (US)



« …un saisissant portrait, presque une fresque de la réalité protéiforme de la vie urbaine… »

« …ces poèmes… un suaire enveloppant non pas les corps, mais l'âme même des individus, voire de toute une société. »

Jean-François Crépeau, Le Canada français (2015)

 


LASHING SKIES

Ekstasis Editions, 2014, 104 p.

ISBN : 978-1-77171-086-2

Translation of Ciel à outrances by Phyllis Aronoff and Howard Scott.

In the wake of recent great disasters, characters take form in New York, gripped by tragedy that hurls us, without reservation or restraint, into other collective and intimate convulsions. Closely captured, with their bodies broken, they could be Japanese, Haitian, Iraqi, Syrian...

Powerful, striking, the writing fuses fiction and poetry in a unique way. In the trough of a historical moment, it takes on blunt emotions to summon empathy, and compassion.

Read excerpt – Listen to "Milk of the Sky", "Little" and "Panic Body"

" 'Panic Body' is a poem with strong evocative power. (…) A narrative poetry let out in one breath, very rhythmical, that brings to mind today's city of New York. (…) Something visceral and vertiginous, clearly, makes the writing come to life…"

     Stéphane Despatie, Exit


"Vibrant melody of the city, the text quivers… Far from a pathos which would deny the suffering through its superficiality… an economic but precise style… the metaphors follow on from one another… in a vertiginous rhythm…"

                         Laurence Cornet,  Le Devoir


"…a book of poetry of great humanity, where the beauty of the writing soothes the wounds of a wrecked world."

    Manon Trépanier, « La Librairie francophone », France Inter (radio)

The author narrates lives and real situations in a vertiginous flow of tragic images. (…) Monette's beautiful and unique metaphors (…) make it real, like the eye of a camera turned into "the eye on the tongue" (…) a catastrophic reality for one person or for throngs of people who resemble each one of us."

    Anne Peyrouse, Québec français

"…an oratorio, a long and generous poem (…) here she signs a poem which may be her greatest novel (to this day)."

   Simon Fortin, Estuaire



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"Here poetry adopts an essentially fraternal angle, to borrow an idea dear to Paul Eluard (L'évidence poétique, 1937), in that it goes beyond "one man's horizon" to reach "the horizon of all" (1947). The fraternity that emanates from Ciel à outrances pertains for a large part to its fine structure, which, like a symphony, can be divided in four movements echoing one another. […] How can we hammer beauty out of ugliness? How can we glimpse happiness in the depths of tragedy? One has to read, according to me, Madeleine Monette's first book of poetry to find elements of answers."

  Emir Delic, Cincinnati Romance Review

 

"…a stunningly powerful collection of twelve poems… [Monette's] talent as an award-winning novelist is clear in this, her first foray into poetry as one is deeply drawn into the lives so dramatically altered by the attacks. […] the poems take hold of the reader from the very start and help one to not only remember, but more importantly, imagine and feel the range of emotions of those so directly impacted by that fateful day.

It is truly impossible to indicate which of the twelve poems is the most forceful in its effect. […] Even the titles of the poems […] will cause one to pause and reflect as Monette's words are so carefully chosen that their meaning is overtly compelling."

Eileen Angelini, Women in French Studies (US)

 

"… a gripping portrait, almost a panorama of the protean reality of urban life…"
"…these poems… a shroud enveloping not the bodies, but the very soul of individuals, and even of a whole society."

Jean-François Crépeau, Le Canada français (2015)



LES ROULEURS

Editions Hurtubise HMH, Montréal, 2007, 447 p.

ISBN : 978-2-89647-044-0

Dans une grande ville d’Amérique, Arièle accueille chez elle un homme aussi attentionné qu’évasif et rencontre un garçon de la banlieue qui survit à peine à son enfance, près de sombrer dans l’errance. Un délit sans conséquence entraîne une brusque séparation, tandis qu’un crime horrible permet un rapprochement, comme si tout se vivait sur le mode amoureux.

Entre un amant beau parleur et un garçon farouche, mordu de patin extrême et de rap, Arièle se découvre apte à soutenir l’imagination des autres, tant dans la sincérité que dans le mensonge, grâce à sa voix de chanteuse et à son sens de la poésie, grâce à sa lucidité sélective.

Dans une prose aussi précise qu’opulente, Madeleine Monette nous offre un roman urbain sur la bienveillance nécessaire entre adultes et enfants, sur la difficulté de donner suite à nos bonnes intentions. L’intrigue, parfois légère mais surtout bouleversante, est traversée d’un regard pénétrant sur les failles du monde actuel et la complexité de nos motivations.

Synopsis du roman
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« Un sujet épineux, fort d'actualité, que Madeleine Monette traite avec beaucoup d'empathie. »

« Madeleine Monette n'a peut-être jamais autant touché aux nœuds inextricables de l'intime que dans ce nouveau roman. »

« Fidèle à son sens aigu de la métaphore, Madeleine Monette établit tout un réseau d'images… L'écriture demeure encore à l'avant-plan, faisant avancer l'intrigue autant que l'action. »

Jade Bérubé, La Presse


« Madeleine Monette a un don pour créer des images inattendues mais tellement justes qu'elles font voir et entendre. Elle puise dans un vocabulaire très étendu, empruntant avec autant de naturel à l'argot des jeunes de la rue qu'à la terminologie spécialisée du chant. Un propos à résonance psychosociale, dans un espace qui reproduit le côté sombre de la ville contemporaine, coulé dans une forme littéraire remarquable, fait des Rouleurs une œuvre qui pourrait bien figurer dans une éventuelle comédie humaine de notre époque. »

                         Pierrette Boivin, Nuit Blanche


« Les Rouleurs est une minutieuse exploration de l'intériorité d'une femme (et de ses souvenirs de jeunesse), servie par l'écriture toujours dense, travaillée et sensible de Madeleine Monette. »

« Sans inflation, sans jamais miser sur le spectaculaire, le roman présente la situation d'un enfant négligé, qu'on imagine facilement avoir été l'objet de sévices physiques ou émotionnels… Le roman invite plutôt le lecteur à suivre Arièle dans son espèce d'enquête, à l'accompagner au plus près de ses sensations et de sa tourmente intérieure. […] Sollicitée par ce qui l'entoure, affectée autant par les injustices sociales que par les violences et les abus qui sévissent autour d'elle, Arièle est à sa façon un être engagé. »

                                              Christian Desmeules, Le Devoir


« Que j'aime ce qu'a écrit Madeleine Monette depuis Le Double suspect jusqu'à La Femme furieuse ! [...] Disons-le tout de go : les aventures d'Arièle ont confirmé ma façon d'aimer et d'apprécier le travail littéraire de la nouvelle Académicienne des lettres du Québec. »

« Les Rouleurs me rappelle ces immenses fresques que brossent les artistes de l'aérographe sur les murs des villes. […] L'originalité de l'écriture de Madeleine Monette s'est de nouveau bonifiée. […] Il y aussi que la romancière essaime des pistes narratives dont nous découvrons l'aboutissement sans toujours l'avoir vu venir. »

« …ces phrases et ces paragraphes rehaussés d'une écriture aux accents poétiques. Rien de surfait, juste le ton nécessaire pour exprimer l'émotion … »

                                               Jean-François Crépeau,
                                               Le Canada français



 
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« Les romans de Madeleine Monette font partie de mon palmarès littéraire… J'étais donc prêt à me laisser envahir par la longue histoire des Rouleurs. »

« Tout gravite ici autour d'Arièle, un personnage complexe comme l'auteure sait en créer … »


« … lire les Rouleurs est une aventure dans l'intimité des personnages qui, comme dans la vraie vie, sont capables du meilleur et du pire. Mais dans l'univers qu'a érigé Madeleine Monette, même le pire trouve sa raison d'être et elle le recycle afin d'en enrichir le quotidien de ses héros. »

                           Jean-François Crépeau,
                           Lettres québécoises



« Les Rouleurs est un roman de frémissements... Une littérature qui fait croire à la générosité et à l'empathie des humains. Il le faut à une époque où il n'est question que de compétitivité et de performances. La vraie vie est ailleurs, explique Madeleine Monette. Une écriture faite de petits points qui aspirent le lecteur et ne le relâchent plus. »

                         Yvon Paré, Le Quotidien


« …ce qui est le plus important dans le roman, ce sont les enfants. Parce que le thème important, c'est l'enfance maltraitée, les enfants délaissés, les enfants qu'on retrouve à la rue. […] C'est un roman qui nous ouvre à une réalité très dure. »

« …c'est qu'on a souvent lu ou entendu ou vu des reportages au sujet des enfants de la rue dans les pays d'Amérique du Sud ou en Inde… mais on ne pense pas à cette réalité-là… dans les villes nord-américaines, qui sont quand même des villes où les gens sont plus riches, plus instruits en principe. Mais [elle] existe aussi. Donc, c'est vraiment cette réalité-là qui est au centre du roman. C'est un thème très intéressant. »

« L'écriture m'a fascinée. J'étais très admirative. C'est une écriture d'une grande précision, qui est très travaillée. On a l'impression que chaque mot est pesé. Et je comprends que Madeleine Monette mette beaucoup de temps à écrire… rien n'est laissé au hasard. Elle a un style qui est très élégant. Même si elle parle de choses très quotidiennes, très urbaines, son écriture est très poétique. »

« Donc c'est pour moi un très, très beau roman, vraiment un grand roman, magnifiquement écrit. J'ai été très admirative devant ça, cette écriture-là. »

                           Josée Bonneville,
                           Radio Ville-Marie


« Un roman lumineux sur l’enfance maltraitée »

« …de nombreux personnages secondaires très attachants… »

« Les textes du petit Chalioux, écrits dans le style propre au rap, témoignent de la versatilité de l’écriture de Madeleine Monette. Une écriture d’une extrême précision où rien ne semble avoir été laissé au hasard. Chaque mot est pesé, et le vocabulaire du skate, par exemple, abondamment utilisé, confère au roman une coloration jeune et urbaine. […] Cette écriture urbaine est par ailleurs très poétique, très imagée et très belle. »

« Les Rouleurs, somme toute, est un roman à lire pour la réflexion qu’il suscite sur les enfants mal aimés de nos sociétés dites avancées, pour le regard empathique et bienveillant qu’il pose sur eux et pour l’écriture élégante et lumineuse de Madeleine Monette. »

                           Josée Bonneville,
                           Mouvances (www.mouvances.ca)



« L'attachant petit Chalioux. Il est admis qu'on se relève difficilement des blessures de l'enfance. C'est le cas du petit Chalioux… Par un concours de circonstances il sera mis en contact avec Arièle… [jusqu'à ce que] tout bascule dans la relation ambigüe entre ces deux êtres que tout en apparence sépare. Madeleine Monette signe avec Les Rouleurs un roman de grande classe appuyé par une écriture superbement maîtrisée. Mme Monette est une portraitiste de premier plan. »

« Roman très contemporain… Le message que l'auteure nous livre est celui-ci : pas facile de sortir de son enfance. Problème éminemment d'aujourd'hui. Vous adorerez. »

                          Culturehebdo (Internet)









LA FEMME FURIEUSE

L’Hexagone / VLB, Montréal, 1997, 336 p.

ISBN : 2890065804

Ce roman de la grande ville, qui est aussi un commentaire sur la culture du fait divers, met en scène trois personnages principaux : Juliette, une danseuse de ballet contemporain, sa mère Camille, qui est vendeuse dans un grand magasin, et Bello, l’amour de jeunesse de celle-là, ouvrier qui a élevé seul ses enfants.

Le jour où Camille annonce son intention de venir en vacances chez sa fille, Juliette est de nouveau saisie par le besoin exaspérant de l’approbation de sa mère et elle s’attaque au fouillis de sa vie. Ainsi commence ce roman qui porte sur la méconnaissance, les barrières sociales sauvagement gardées, le désir de franchir les limites d’une morale étroite. Mais la « femme furieuse », qui défie les conventions et transgresse les règles, n’est pas nécessairement celle que l’on croit.

Le roman noue plusieurs histoires, mais fait surtout progresser les rapports de Camille et sa fille parallèlement aux rapports de Camille et son amant, le tout coloré par la détérioration de l’amour, le caractère inaltérable du désir et la tentation exaltante de sortir de soi-même, surtout lorsque les réalités sociales nous inspirent de la colère.


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« C’est une écriture légère, alerte [...] On devine l’extrême finesse d’un art que rien ne doit bousculer, parce qu’il se situe dans l’orbe de la sensualité, lieu de toutes les nuances et de toutes les subtilités. [...] Madeleine Monette aura habilement bâti un pont entre la déconstruction sociale et la reconstruction individuelle. Une réussite de plus de ce très grand roman. »

                      Réginald Martel,
                      La Presse

« Un roman magistral [...] un montage sans failles de cent films brefs sur la famille, les grandes violences et l’amour. [...] C’est une histoire de liberté, de courage et d’amour que s’offre pour un temps la mère, et autour de laquelle en pivotent plusieurs autres, toutes illustrées avec précision et générosité par l’auteur. [...] les personnages ont une intensité et, du moins les plus importants, une sensualité qui enflamment le tableau. »

                      Julie Sergent, Le Devoir

« ... Une écriture belle et généreuse.  […] Un regard d’une rare acuité sur la ville. [...] Madeleine Monette a écrit un grand roman, un magistral roman. »

« Ce qui, dans le tourbillon des médias, devient banal et quotidien, reprend tout son sens dans les lenteurs et les splendeurs du texte. [...] ‘La danse visait à un ébranlement de l’être qui n’atteignait d’intensité comparable que dans la sexualité’, écrit la romancière. On peut en dire autant de l’écriture de Madeleine Monette. »

« Les scènes d’action sont portées par la poésie; les scènes plus poétiques gardent le rythme des scènes d’action, l’écriture noue l’intrigue. »

                      Pierre Cayouette,
                      Le Devoir

«Roman touffu et intense, où la fureur de vivre prend toute la place. »

« Un roman sur l’art, sur la liberté et l’identité, un roman social où l’écriture, et non la narration, donne au récit sa colonne vertébrale. »

« Un style travaillé, fouillé, imaginatif [...] L’écriture volontaire de Madeleine Monette pousse toujours plus loin son lecteur. »

                      Pascale Navarro, Voir

«... Outre sa plume exquise, Madeleine Monette a du souffle, une compréhension profonde de l’âme humaine et une vision sociale aiguisée. Elle combine avec maestria ces talents dans la Femme furieuse, sculptant un récit qui chauffe comme un soleil de midi, soulève comme une vague de fond, interpelle comme un cri du cœur. »

« Des pages d’une sensualité intense. [...] Une superbe performance. »

                      Andrée Poulin, Le Droit



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« …une maîtrise du style qui incite à classer le roman parmi les meilleurs de la décennie. Un livre dense, magique. [...] Le renversement du prévisible. »

« Camille affirme, privilège rarement féminin, le droit de ne pas s’effacer devant la génération montante. »

« Tout est à l’enseigne du corps. [...] Dans ce roman magnifique, le corps a des raisons que le cœur doit encaisser : c’est lui qui détermine le tracé des destins.

                      Lucie Joubert, Spirale

«... un roman touffu, où chaque personnage est saisi dans toute sa complexité... »

« L’auteur porte un regard lucide sur les faux-semblants des relations familiales, où finalement domine la méconnaissance de l’autre. »

« Sensuelle, l’écriture nous montre des personnages qui s’accomplissent par le corps. Personnages en devenir, saisis dans l’instant. Dans ce roman de l’inachèvement, du fluctuant, l’auteur n’assène pas de vérités, mais montre des personnages en train de chercher leur désir. »

« L’art du romancier est au cœur du livre ; raconter des histoires est pour ces personnages une manière de vivre... ou de ne pas mourir.»

                      Martine Fily,
                      France-Amérique (New York)

«... l’habileté et le talent de Madeleine Monette, chez qui rien n’arrive jamais comme on s’y attendait. [...] Nous voilà dès lors pris au piège de cette histoire de métamorphose, de liberté et de fureur, pas plus capables de s’arrêter que d’en deviner le dénouement, à tous moments étonnés des revirements de situation, suivant avec passion le destin des autres personnages, nombreux, tous aussi soigneusement dessinés. »

« Un tableau grand format que Madeleine Monette a peint avec un sens aigu de la perspective et un remarquable souci du détail... un univers si dense, si cohérent, si profondément humain...

                      Marie-Claude Fortin,
                      Lettres québécoises

« Un des livres les plus remarqués des derniers mois, et pour cause... Une large fresque de la société contemporaine où les différences, entre les êtres comme entre les modes de vie, dépassent largement les traditionnels conflits de génération. [...] Le plaisir renouvelé d’une page à l’autre d’apprécier la finesse d’une écriture transcrivant, par son art même, la vie jusque dans ses hésitations et ses frémissements d’âme.»

« Quelle magnifique transposition littéraire du rythme d'une métropole ! Surtout quel humanisme exprime-t-elle à travers ce qui pourrait être perçu autrement comme la froideur de la mouvance urbaine. »

« Là où l'auteur de La Femme furieuse excelle encore plus, c'est dans la création des personnages de son roman. »

« L'écriture de Madeleine Monette… est exceptionnelle. J'en ai apprécié les élans de grandes douceurs jusqu'à la tendresse… des passages d'une rare intensité dramatique. »

« Son roman est non seulement un récit superbement mené, mais un ouvrage dont les pages recèlent des moments de purs plaisirs de lecture. »

                      Jean-François Crépeau,
                      Le Canada français

« Elle a un sens aigu des droits humains […] Ses œuvres cheminent entre le roman social et le récit intime, entre la grande peinture et le portrait délicat, entre le réalisme cru et la poésie lyrique. La structure est innovatrice un échange mouvementé entre le temps, l’espace et les points de vue. »

                      Cara Gargano,
                      Etudes francophones, CIEF

« Pour quelqu’un qui connaît bien l’œuvre de Monette, ce roman est un roman de la maturité, de la connaissance de soi et du plaisir d’écrire, mais aussi de la continuité avec les œuvres antérieures. Mais pour quelqu’un qui aborde une œuvre de Monette pour la première fois, ce roman permet de découvrir une auteure extraordinaire… »

                      Janine Ricouart, Trois







AMANDES ET MELON


Typo, Montréal, 1997, 585 p.

L’Hexagone, Montréal, 1991, 466 p.


ISBN :
2890064387

Le détachement est-il moins souffrant que l’attachement ? Dans l’univers d’Amandes et melon, le retrait d’un seul élément menace l’équilibre de tous les autres. Ainsi l’absence de Marie-Paule, qui devait rentrer d’Istanbul, lance-t-elle les personnages dans une quête d’eux-mêmes d’abord, où ils empruntent des chemins inattendus.

Attentive et sensuelle, l’écriture de Madeleine Monette fait de chaque personnage un nœud de l’histoire, comme dans une galerie de tableaux où figureraient, avec ombres et lumières, des portraits d’amoureux en crise.

Avec Amandes et melon, Madeleine Monette invente une épopée de l’intime tout à fait contemporaine. Voici un roman de la douleur de l’étreinte et de l’amour capricieux, de la famille comme nid de tensions amoureuses.


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« Ce roman est une grande œuvre. […] La famille est une réalité vivante, je ne dis pas heureuse ni saine, capable de provoquer et de vivre tous les drames imaginables : l’amour qui s’use entre les parents, l’enfant-poète qui se laisse mourir de faim, le plus jeune qui se donne des allures de délinquant, la mère trop correcte qui se sent vieillir et qui a peur d’être remplacée, le père coincé entre les exigences du devoir et celles d’une passion renaissante. Tout cela bouge et bouge ensemble de façon magnifique. »

« Il fallait pour que ce roman complexe atteignît à la simplicité de l’œuvre d’art, les dons d’écriture exceptionnels de la romancière. Elle a su en user avec cette confiance (un peu inquiète quand même, si j’ose dire) de ceux qui n’ont plus rien à prouver, sinon à eux-mêmes ; ceux-là on les appelle grands écrivains »

                      Réginald Martel, La Presse

« Madeleine Monette a toujours réussi, dans ce roman comme dans les précédents, à provoquer une angoisse diffuse qui se cristallise parfois dans des scènes d’une forte intensité, où la peur devient la matière même de l’écriture. »

« Pourtant cette famille banale […] qu’on n’image pas au cœur d’un roman d’une pareille ampleur mais plutôt dans ses marges, prend rapidement une place considérable et une épaisseur romanesque extraordinaire… »

« S’il faut louer l’auteure pour la crédibilité remarquable qu’elle a su donner à ses personnages, il faut aussi souligner que la qualité du texte tient à la manière subtile avec laquelle Madeleine Monette l’a marqueté pour en faire, de manière explicite ou implicite, une réflexion sur la représentation et ce qu’elle implique dans la fiction. »

                      Jean-François Chassay,
                      Spirale

« Un roman qui se dévore. […] La scène d’ouverture, quand tout le monde se retrouve à l’aéroport et que Marie-Paule ne revient pas d’Istanbul, comme prévu, est un chef-d’œuvre. »

« Madeleine Monette possède une rare maîtrise de la langue […] Madeleine Monette aime les mots. Cela se sent. Amandes et melon, ce gros roman publié chez l’Hexagone, est aussi un grand roman.

                       Anne-Marie Voisard, Le Soleil

« Le plaisir d’un talent éblouissant. […] chaque nouveau roman de Madeleine Monette offre un plaisir toujours croissant. »

« Avec une tendre minutie, l’auteure analyse chaque personnage, le rend crédible, attachant, presque réel. »

                      Andrée Poulin, Le Droit



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« Accrochez-vous. Ça foisonne autant de monstruosités que d’immenses élans d’amour.  […] Les phrases sont souvent longues, très amples. En même temps, elles sont nerveuses, tendues, elles bougent, halètent, mais ne s’essoufflent pas. »

« Tout est sensation dans Amandes et melon. Sensations intellectuelles que savent provoquer le théâtre, la peinture ou la poésie. Et sensations physiques quand Céline, par exemple, décide d’avoir un corps pour un beau grand garagiste blond, ex-amant de Marie-Paule. »

« Amandes et melon est un roman éblouissant, tant par ses personnages que par son écriture. Madeleine Monette a dit quelque part qu’il fallait en aimer le style pour le savourer. J’en suis tombé presque amoureux. »

                      J. Gagnon, Voir

« Le lecteur n’est privé d’aucune plongée spectaculaire.  […] Dans cette imposante cellule familiale, il faut célébrer l’habileté de l’auteure â rendre absolument fascinants [ses] personnages. […] un univers extrêmement sensuel…»

« Ce roman majeur montre les sens secrets de la réalité par la réalité du secret des sens, comme une invitation aux personnages à se dévoiler, à rencontrer leurs émotions, au risque de la désillusion et de la douleur, dans un monde où il est possible […] de perdre un enfant dans les étreintes qu’on lui destine. »

                      Claude Grégoire,
                      Québec français

Amandes et melon a figuré sur la liste des best-sellers du quotidien La Presse et du magazine L’Actualité.








PETITES VIOLENCES

Typo, Montréal, 1994, 256 p.

(1e édition, Quinze, Montréal, 1982, 232 p.)

ISBN : 2892951038

Un train, une fuite : le trajet de la femme au porte-clés. Elle a claqué la porte sur sa détresse et doit maintenant retourner chez elle. Où aller sinon ? Et l’homme de son passé qui l’attend à la gare, violence au poing.

En face de la femme au porte-clés, Martine. Elle a tourné le dos à Montréal et à son histoire avec Claude. La démesure de New York comme refuge.

Au cœur de ce vertige Martine retrouve Lenny, rencontré deux ans plus tôt. Une histoire différente, comme deux villes peuvent être différentes l’une de l’autre. À moins que le passé ne la rattrape, prêt à bondir ?


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« …oui, certes, les dieux sont morts, plus rien n’est crédible et tout se résout en contacts furtifs, malaisés, en éruptions émotives. C’est ainsi que les choses se passent dans le remarquable roman de Madeleine Monette, Petites Violences. »

« …Une langue d’une fermeté et d’une subtilité peu communes… »

« « ce monde qui me fait horreur, je sais qu’il existe, qu’il fait partie de mes expériences, de mes fantasmes, et j’admire que Madeleine Monette en ait fait un compte rendu aussi fidèle, plus vrai que nature. Après Le Double suspect, qui lui a valu en 1980 le Prix Robert-Cliche, elle refait ici la démonstration d’une étonnante maîtrise dans les jeux troubles de nos petits espoirs et de nos grandes peurs. »

                      Gilles Marcotte, L’Actualité

« Madeleine Monette écrit dans une langue raffinée et précise, sans fioritures ni complaisance. Je ne connais que Sagan pour manier la plume ainsi comme une caméra, saisissant un tic, le frémissement d’une lèvre au milieu d’une phrase, un geste au milieu de sa trajectoire. »

                      Jean-Roch Boivin,
                      Montréal ce mois-ci.
 

« La romancière parvient… à exprimer le cœur de son propos et à lui donner, dans la conscience du lecteur, une résonance profonde. C’est une qualité que souligne à juste titre l’éditeur en page (quatre) de couverture : ‘L’intelligence et l’émotion de ce deuxième roman de Madeleine Monette confirment la puissance de son écriture. »

« …la souplesse et l’efficacité de l’écriture de la romancière. »

                      Réginald Martel,
                      La Presse

« L’écriture de Madeleine Monette excelle dans l’analyse psychologique […] une écriture sensible et évocatrice… »

                      Madeleine Ouellette-
                      Michalska, Le Devoir

« …cette frénésie où New York est livrée avec le minimum de fard mythique… »

                      Gilles Pellerin, Nuit Blanche


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« La plus grande réussite moderne de ce texte, c’est le chevauchement du passé, du présent, du futur […] dans ce livre, on a affaire à un temps synchronique. »

« On ne peut vraiment classer cette écriture, ni nouveau roman, ni roman classique, mais roman-tentatives, tentatives de dire un certain ordre du réel, de dire le désir de changer son rapport au monde, aux autres et à soi, et de ne plus vouloir prendre ce qui se donne pour la vérité. »

                      Danielle Fournier, Spirale

« Un livre passionnant, des personnages bien campés, étoffés, des situations grinçantes, une écriture intéressante. Tout y est. Ça m’a donné le goût de lire son Double suspect.

                      Hélène Pedneault, La vie en rose

« …Madeleine Monette préfère la stratégie psychologique asservie à une puissante analyse des forces en présence. Cette approche se fait par le biais d’une écriture parfaitement maîtrisée alliant la densité à l’émotion. »

                      Roger Chamberland, Québec français








LE DOUBLE SUSPECT, Prix Robert-Cliche 1980

Typo, Montréal, 1996, 240 p.

(1e édition, Quinze, Montréal, 1980, 241 p.)

ISBN : 2892951305

Dans ce roman sur la séduction qui emprunte à l'intrigue policière et au roman psychologique, Madeleine Monette exploite le thème du double pour faire apparaître les rapports secrets qui se tissent entre les êtres. S'étant donné rendez-vous à Rome, deux compagnes de travail doivent voyager ensemble vers le sud. Mais Manon abandonne Anne, et son départ ne déguise pas longtemps un suicide. A partir du journal intime que Manon laisse derrière elle, Anne entreprend de percer son énigme, tout en fabriquant la sienne... Imaginez: s'approprier la vie et la mort d'autrui, et ce qu'elles contiennent de fascination.

Synopsis du roman
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« …ce roman envoûtant emprunte à la fois à l’intrigue policière, au discours critique moderne et au roman psychologique traditionnel. Mais tout cela nous est donné dans un fondu enchaîné qui ne brusque rien, ne terrorise personne et ne montre pas ses ficelles. »

« Tous ces personnages auxquels on adhère sans la moindre hésitation, et à propos desquels l’auteur relance de nouvelles intrigues… sont le fruit d’un processus identificatoire qui nous place sous l’emprise d’une écriture faisant, auprès de nous, œuvre de séduction. »

« Car le véritable sujet du livre est la séduction et ses doubles […] La séduction qui s’établit entre lecteurs et personnages grâce au style capable de susciter ce rapport de désir par la magie du texte, voire par le mensonge du texte. Car la bonne littérature est celle qui sait mentir, c’est-à-dire celle qui sait inventer un monde fictif à côté duquel la réalité a beaucoup à envier. »

« Ce roman est une belle réussite […] Avec le Double suspect, Madeleine Monette lance un défi non seulement au roman québécois mais aussi à elle-même. Que pourront nous offrir les romans à venir de plus captivant, de plus achevé, de plus habile. De plus subtilement pervers. »

                      Madeleine Ouellette-
                      Michalska, Le Devoir

« Ainsi les moments dramatiques prennent-ils tout le relief nécessaire, tandis que l’essentiel, qui est peut-être la découverte d’une nouvelle éthique des rapports entre personnes […] s’inscrit dans un espace assez vaste pour satisfaire aussi bien les exigences de la fiction que celles de la démonstration. »

                      Réginald Martel,
                      La Presse

« … l’effet réaliste réussit… la fiction prend… »

« Malgré tous ces miroitements de doubles, cela demeure un texte facile, lisible. Ce n’est pas un défaut, c’est comme si c’était un souci de style. »

« Ce texte vaut le prix (celui du livre, de la lecture, du Salon du livre)… »

« Quant à écrire des romans, aussi bien le faire comme Madeleine Monette, c’est-à-dire dans des formes neuves […] puisque le propos du texte concerne les formes neuves de vie entre les hommes et les femmes. »

                      Marcel Labine, Spirale

« …une vraie réussite.  [ …] le lecteur se laisse prendre par ce récit de l’ambiguïté où toute vérité devient suspecte et… fascinante. »

                      André Vanasse,
                      Livres et auteurs québécois 1980

Le Double suspect a remporté le Prix Robert-Cliche et figuré sur la liste des best-sellers du quotidien Le Soleil pendant six semaines consécutives.

 

     


DOUBLY SUSPECT, Prix Robert-Cliche 1980

Guernica, Toronto, 2000, 161 p.

(1e édition, Quinze, Montréal, 1980, 241 p.)

ISBN : 1-55071-113-X

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« …this transplanted Montrealer (now in New York)… has a real talent for the kind of French psychological fiction that spawned The Doppelganger and Diaboliques. » 

                      Margaret Cannon,
                      The Globe and Mail,
Toronto

« Doubly Suspect, like its narrator, is a world apart, ‘where fiction is not a slave to reality but serves to expand it’. We are caught up in this expansion, in each character’s fiction… we are left wondering if we can see the difference between fiction and fact, or, indeed, if there’s even a difference between the two. »

                      Carol A. Stos,
                       
Canadian Book Review Annual

     





RELECTURES DE MADELEINE MONETTE

Collectif dirigé par Janine Ricouart

Summa Publications, Alabama, USA, 1999, 242 p.

ISBN : 1-883479-23-1

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« Cet ouvrage contient une collection d’essais traitant de tous les romans de Monette. La diversité des approches critiques rend bien compte de la complexité de son écriture et de l’intérêt que les lecteurs accordent à ses textes mettant en scène l’écriture. »

                      Janine Ricouart

« …les romans et nouvelles de Madeleine Monette offrent une telle richesse structurale et thématique que le lecteur, celui-là même qui entame ce volume, devrait se laisser emporter par la panoplie des études présentées, fruits de relectures approfondies… »

« …ces analyses entraîneront chaque lecteur, chaque lectrice à relire Monette, à devenir son double et le double de ses personnages afin d’entrer dans le jeu et la complicité textuels auxquels nous convient l’écriture et les personnages de toute fiction de haute qualité. »

                      Ginette Adamson

« …Les textes de Madeleine Monette sont clairement féministes, postmodernes, intertextuels, complexes et multiples – tout comme les études variées qui se trouvent dans ce recueil bien important.

« …une écrivaine québécoise qui mérite tout à fait notre attention intellectuelle et émotionnelle […] Les analyses présentées dans cette collection nous permettent de mieux saisir ce qu’elle nous dit au sujet de notre condition humaine actuelle.»

                      Paula Ruth Gilbert

« In this collection of scholarly essays, the novels of Madeleine Monette, one of Québec’s most promising authors, are closely examined from a variety of critical perspectives that illuminate the inherent complexity of her writings and challenge the reader to delve into the innermost recesses of her fictional world.» 

                          (Texte de la quatrième de couverture/
                          Quoted from the back cover)